A propos de la démarche de ce web-journal...

Peu avant Noël 2011, j'ai eu besoin de sortir de mes soucis actuels, de faire une pause, de me recentrer. Je suis aller faire une retraite à Saint-Benoît sur-Loire, où est sise une abbaye bénédictine. Le silence m'a fait du bien. Evidemment, le lieu portait à la prière et j'ai prié. Je ne dirais pas que je l'ai fait avec beaucoup de ferveur, en réalité, j'avais beaucoup de mal à prier. Quelle que soit mon activité spirituelle, j'ai beaucoup de mal à me concentrer et à laisser de côté les pensées qui m'envahissent.

Dans ma prière, je me suis posé ces deux questions :
Est-ce que je fais attention au sens de ce que je dis ? Et à qui est-ce que je m'adresse ?

Si on admet que Dieu existe, qu'il entend toutes les prières, et que l'on s'adresse à Lui, alors on ne peut pas craindre de se tromper de destinataire : le Seigneur sait que c'est à Lui que l'on s'adresse.

Le problème, c'est que, quand on s'adresse à quelqu'un, on ne peut pas se contenter de le faire dans l'indifférence : on est face à une personne, on a besoin de la connaître, de savoir à qui l'on parle. On ne peut pas obstinément continuer de parler à un inconnu. Sinon, comment peut-on prétendre être son ami ?

J'ai déjà eu la chance de recevoir une formation théologique, car j'ai été séminariste, durant un an, au séminaire inter-diocésain d'Orléans, c'est-à-dire l'école qui enseigne aux futurs prêtres catholiques de la région Centre.

Mais la théologie, c'est encore une construction théorique. Même si on s'intéresse à Dieu dans sa personne, cela ne peut suffire à constituer un "coeur-à-coeur" avec Dieu.
Aussi ai-je décidé de recommencer -ou plutôt de poursuivre- mes questionnements. Et j'inaugure donc ce blog qui me tiendra de journal à propos de mes errances et de mes questions sur le Dieu des chrétiens, le Dieu d'Abraham, d'Isaac, de Jacob-Israël et de Jésus-Christ.

Ici je vais partager avec vous mes vagabondages sur la route de l'amitié personnelle avec Dieu...

"Deus Deus meus ad te de luce vigilo sitivit in te anima mea (...)"  : Dieu, toi mon Dieu, je te cherche dans la lumière de l'aube...